À Charles Spon, le 16 avril 1649, note 8.
Note [8]

« La casse convient moins bien ici parce qu’elle est pleine de chaleur et remplit entièrement le cerveau d’abondantes fumées. La rhubarbe aura aussi sa place, pourvu que n’existe aucune intempérie très chaude des intestins, {a} surtout du foie. Et ce petit nombre de remèdes suffira à vaincre cette maladie, {b} surtout quand la cause se tient dans la première région du corps ; {c} si elle s’étend jusqu’à la seconde, la saignée est à préférer de beaucoup, même souvent répétée jusqu’au point où les veines soient vidées, et comme purgées et libérées de cette corruption putride qui établit la cacochymie {d} veineuse, que seule la saignée supprime entièrement et sans danger. »


  1. V. note [6], lettre 558.

  2. L’épilepsie.

  3. La première région était la tête, mais pouvait aussi désigner la partie haute et postérieure, dite sus-mésocolique, de l’abdomen : v. note [1], lettre 151.

  4. V. note [8], lettre 5.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 avril 1649, note 8.

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(Consulté le 29/03/2024)

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