À André Falconet, le 20 juillet 1649, note 8.
Note [8]

Sur les rives de la Somme, Saint-Quentin (Aisne), en Picardie dans le Vermandois, à 72 kilomètres à l’est d’Amiens, était alors une importante place forte située à une vingtaine de kilomètres de la frontière des Pays-Bas espagnols.

Ce post-scriptum n’est pas daté, mais a dû être ajouté le 23 juillet 1649, selon ce qui se lit dans le Journal de la Fronde en date du 24 juillet (volume i, fo 64 ro) :

« Hier à cinq heures du matin, M. le cardinal partit de Compiègne accompagné des ducs de Vendôme et de Mercœur, de MM. d’Avaux, Servien et Le Tellier, et quelques autres, pour aller sur la frontière où l’on dit qu’il se doit aboucher avec le comte de Pigneranda, en pleine campagne, pour y conclure le traité de paix ; et prit à cette fin quantité de charpentiers pour y faire des logements. Quelques-uns assurent le contraire, disant que les Espagnols ne veulent point la paix et que Son Éminence n’est allée là que pour quelques affaires de guerre fort importantes. D’autres ajoutent que les Espagnols ayant refusé de traiter avec M. le cardinal, on avait proposé à M. le duc d’Orléans de s’y trouver, ce que Son Altesse Royale n’a point voulu faire à moins que l’archiduc s’y trouvât aussi, lequel n’a point d’ordre d’Espagne pour cela. L’affaire est demeurée là. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 20 juillet 1649, note 8.

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(Consulté le 16/04/2024)

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