À Charles Spon, le 1er mai 1654, note 8.
Note [8]

C’était le ballet des Noces de Pélée et de Thétis (v. note [48] du Borboniana 9 manuscrit pour ce mythe) sur un livret d’Isaac de Benserade (v. note [2], lettre 889) et une musique de Jean-Baptiste Lully. Il représentait le roi en Apollon triomphateur, entouré des neuf Muses : parmi elles, Henriette d’Angleterre, cousine (et future belle-sœur) du roi, les duchesses de Créqui et de Roquelaure, Anne-Marie Martinozzi, princesse de Conti, nièce de Mazarin (Petitfils a, page 128).

La Gazette (ordinaire du 18 avril 1654, page 380) :

« Le 14 avril, la superbe comédie italienne des Noces de Pélée et de Thétis, dont les entractes sont composés de dix entrées d’un agréable ballet sur le même sujet et d’une invention toute nouvelle, où la richesse des décorations, la beauté des machines, l’éclat des habits et la douceur des concerts ne laissant plus rien à souhaiter […] se dansa pour la première fois en présence de la reine, du roi de Grande-Bretagne, de la reine sa mère, et de toute la cour, et fut continuée le 15, sans autre différence. » {a}


  1. La même fête se renouvela avec la même comédie le 18 avril pour la troisième fois, « et continuée les 21 et 23 avril » (page 404). Il en fut de même les 25, 28 et 30 avril, puis le 4 mai (pages 428, 452) (Jestaz).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er mai 1654, note 8.

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(Consulté le 04/12/2024)

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