À Hugues II de Salins, le 15 novembre 1657, note 8.
Note [8]

« et selon Galien, il ne faut pas décrier les remèdes qui peuvent procurer le salut à quantité de gens ; que le malade mette donc de l’ordre en sa maison parce qu’il va mourir. {a} Fort différente et la douleur colique que provoque la flatulence, laquelle va de pair avec une douleur tout à fait atroce, dont le soulagement revient à la saignée répétée hardiment et à beaucoup de lavements réfrigérants ; plus douteusement, à un médicament purgatif et au bain d’eau, dénuée de fumée et d’odeur. » {b}


  1. Guy Patin convenait que la saignée ne remédiait pas aux cas désespérés, mais que cela ne justifiait pas de la décrier.

  2. Pour dire (me semble-t-il) que l’eau du bain devait être tiède et sans aromates.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 15 novembre 1657, note 8.

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(Consulté le 28/03/2024)

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