À Hugues II de Salins, le 29 octobre 1658, note 8.
Note [8]

« Une telle hydropisie se fait en effet par le dessèchement et la déliquescence des viscères menant à la dévastation de l’humide radical, que Louis Duret a appelé le nectar vivifiant ; lisez-y ce qu’a écrit sur l’hydropisie un homme qu’on a jamais assez loué ».

On appelait humide radical l’« humeur lymphatique [aqueuse], douce, onctueuse, balsamique, subtile, qui abreuve toutes les fibres du corps, et qui les entretient dans un état de souplesse et d’élasticité propre à leur faire exécuter, pendant le cours de la vie, leurs oscillations sur leurs liquides ; d’où résultent la principale cause des fonctions et leur durée » (Trévoux, 1752). Cela correspond à ce qu’on appelle aujourd’hui le liquide interstitiel, qui donne naissance à la lymphe.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 29 octobre 1658, note 8.

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(Consulté le 02/12/2024)

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