À Johann Daniel Horst, le 8 mars 1658, note 8.
Note [8]

« Il faudrait de meilleurs médecins pour soigner des malades en péril ; mais le peuple vit en se contentant d’un simple disciple de Philippe » :

Curentur dubii medicis majoribus ægri,
Tu venam vel discipulo committe Philippi
.

[Il faudra de meilleurs médecins pour soigner des malades en péril ; mais toi, tu peux confier ta veine à un simple disciple de Philippe]. {a}


  1. Philippe d’Acarnanie, médecin d’Alexandre le Grand.

Cette adaptation d’un distique de Juvénal (Satire xiii, vers 124‑125) clôt un intéressant passage de Guy Patin, car il n’a nulle part ailleurs résumé aussi précisément l’enseignement de la médecine à Paris.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Daniel Horst, le 8 mars 1658, note 8.

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(Consulté le 20/04/2024)

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