Note [8] | |
Charles Patin était né coiffé. En obstétrique, pour Furetière : « la coiffe {a} est la petite membrane qu’on trouve à quelques enfants, qui enveloppe leur tête quand ils naissent. Drelincourt {b} croit que ce n’est qu’un lambeau des tuniques du fœtus, {c} qui se crève pour l’ordinaire à la naissance d’un enfant. Lampridius {d} témoigne que les sages-femmes vendaient bien cher cette coiffe à des avocats, qui étaient persuadés qu’en la portant sur eux ils auraient une force de persuader à laquelle les juges ne pourraient résister. Les Canons {e} défendent de s’en servir, parce que les sorciers en usaient dans leurs maléfices. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Annexe : Autobiographie de Charles Patin (Lyceum Patavinum, 1682), note 8. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8226&cln=8 (Consulté le 12/10/2024) |