À André Falconet, le 12 octobre 1649, note 9.
Note [9]

« un seul Anacharsis est né chez les Scythes, et il est devenu philosophe » (phrase non trouvée dans Sénèque le Jeune qui n’a apparemment parlé d’Anacharsis que pour savoir s’il a ou non inventé la roue du potier).

Anacharsis, philosophe scythe, était le fils d’une femme grecque et de Gnurus, roi des tribus nomades des bords du Pont-Euxin. Il vint à Athènes vers 589 av. J.‑C., devint l’ami et le disciple de Solon (v. notule {a}, note [6], lettre 380) et se rendit célèbre en Grèce par son désintéressement, l’étendue de ses connaissances et l’austérité de ses mœurs. De retour dans sa patrie, il voulut y introduire les coutumes et les dieux de la Grèce, et fut tué pour cette impiété par son frère Saulius devenu roi des Scythes (G.D.U. xixe s.).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 12 octobre 1649, note 9.

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(Consulté le 20/04/2024)

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