À Charles Spon, le 26 avril 1658, note 9.
Note [9]

« en l’absence de la reine et de Mazarin ».

La Gazette (ordinaire no 45 du 20 avril 1658, pages 343‑344) ne parle pas de ce prédicateur dérangeant dans son récit de la semaine sainte royale :

« De Paris, le 20 avril 1658. […] Le 16 , {a} la reine entendit à Saint-Germain-l’Auxerrois la prédication du Père Le Boux et l’après-dînée, fut, avec Monsieur, Mademoiselle et diverses dames, visiter la reine d’Angleterre à Chaillot. {b}

Le 17, Leurs Majestés, avec lesquelles étaient Monsieur, Son Éminence et toute la cour, allèrent en la même église des Feuillants, aux ténèbres {c} chantées par les musiciens de la chapelle et de la chambre du roi, lequel y retourna le lendemain 18, assister encore à la grand-messe, à la procession du Saint-Sacrement et aux ténèbres chantées comme le jour précédent, après avoir fait au Louvre la cérémonie de la Cène en la manière accoutumée, sur laquelle l’abbé Roquette fit un fort beau sermon, la reine s’étant allé enfermer au Val-de-Grâce après avoir pareillement fait dans l’une des salles de son appartement la même cérémonie, où prêcha l’abbé de Bougeade, son prédicateur ordinaire.

Le 19, {d} le roi entendit la Passion au Louvre, ensuite de quoi Sa Majesté alla derechef aux Feuillants où elle assista à tout le service, puis adora la vraie Croix avec une humilité très exemplaire, comme fit aussi Monsieur. »


  1. Mardi saint.

  2. V. note [1], lettre 720.

  3. Matines.

  4. Vendredi saint.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 26 avril 1658, note 9.

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(Consulté le 08/12/2024)

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