À André Falconet, le 5 octobre 1660, note 9.
Note [9]

Rappel que les anatomies (dissections de cadavres) se pratiquaient l’hiver (pour profiter du froid qui retardait la putréfaction) et pouvaient l’être dans l’officine d’un chirurgien qui donnait des cours complémentaires de pratique aux philiatres (jeunes étudiants de la Faculté de médecine). Guy Patin confiait Noël Falconet à Paul Emmerez (v. note [5], lettre 645), ami de son fils Charles. Le projet d’André Falconet et de Guy Patin était, avant d’agréger Noël au Collège des médecins de Lyon, de l’envoyer prendre rapidement ses degrés (baccalauréat, licence, doctorat) à Montpellier ou dans une moindre faculté, après avoir obtenu à Paris sa maîtrise ès arts, puis y avoir suivi des leçons de médecine pendant un an.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 5 octobre 1660, note 9.

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(Consulté le 20/04/2024)

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