À André Falconet, le 22 mars 1661, note 9.
Note [9]

François Tallemant (La Rochelle 1620-Paris 1693) était entré dans les ordres et avait déjà obtenu de riches bénéfices ; il avait rempli pendant 24 ans les fonctions d’aumônier de Louis xiv et été nommé, en 1651, membre de l’Académie française. Outre des lettres, des préfaces et quelques poésies insérées dans divers recueils, on lui doit une traduction en prose des Vies de Plutarque (Paris, 1663-1668, 8 volumes in‑12), qui fut peu goûtée et qui le fit traiter par Nicolas Boileau-Despréaux de « sec traducteur du français d’Amyot », et la traduction de l’Histoire de la République de Venise de Nani (Paris, 1679-1680, 4 volumes in‑12).

C’était un homme d’un caractère inquiet et de mœurs peu régulières. Il était frère cadet de Gédéon Tallemant des Réaux qui lui a consacré une historiette (tome ii, pages 568-581) ; il n’y est pas question de cette abbaye du Val-Chrétien (située à Bruyères-sur-Fère dans l’Aisne, détruite en 1916) qui passait sous le nez de François Guénault.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 22 mars 1661, note 9.

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(Consulté le 19/04/2024)

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