À Christiaen Utenbogard, les 10 et 28 mars 1664, note 9.
Note [9]

« Un ambassadeur est un homme honnête envoyé à l’étranger en vue d’y mentir pour servir l’intérêt public de son État » (v. note [7], lettre 787). L’italique qui précède est en français dans le manuscrit.

Guy Patin resservait à Christiaen Utenbogard l’histoire de l’incident diplomatique et la citation de Caspar Scioppius qu’il avait écrites à Johann Georg Volckamer à la fin de sa précédente lettre latine (v. ses notes [6] et [8]). Pour seule différence, il embastillait (par erreur) le commis de Hugues de Lionne (nommé Bigorre qui était apparemment innocent) et non son scribe (La Pause, le véritable espion), comme en attestent :

  • les Archives de la Bastille… par François Ravaisson (Paris, A. Durand et Pedone-Lauriel, Paris, 1868, tome iii, pages 445‑449) qui innocentent Bigorre et ne parlent que d’emprisonnement de La Pause ;

  • et la Gazette (ordinaire no 50 du 26 avril 1664, pages 403‑404) qui déclarait l’innocence de Bigorre et annonçait que La Pause avait été pendu en place de Grève le 22 avril.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Christiaen Utenbogard, les 10 et 28 mars 1664, note 9.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1324&cln=9

(Consulté le 24/04/2024)

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