À Johann Georg Volckamer, le 7 novembre 1664, note 9.
Note [9]

  • Je n’ai pas trouvé ce que Guy Patin entendait par les « Discours » de Wolfgang Franz, théologien luthérien allemand (1564-1628). Son livre le plus connu est intitulé :

    Animalium Historia sacra, in qua plerorumque Animalium præcipuæ proprietates in gratiam Studiosorum Theologiæ, et Ministrorum Verbi, ad usum εικονολογικον, breviter accomodantur. In Academia Wittebergensi ante annos aliquot dictata a Wolfgango Franzio SS. Theol D. Jam denuo emendatius et correctius edita ; triplici indice, scilicet Capitum, rerum, et locorum e Scriptura, nec non adagiorum aucta. Editio quinta.

    [Histoire sacrée des Animaux, où sont brièvement présentées les principales propriétés de quantité d’animaux à l’intention de ceux qui étudient la théologie et des ministres de la Parole de Dieu, pour l’usage des interprètes du langage figuré. Composée il y a quelques années en l’Université de Wittemberg par Wolfgang Franz, docteur en théologie sacrée. La voici de nouveau publiée, mieux corrigée et plus correcte, avec un triple index, des chapitres, des matières et des passages de l’Écriture, auquel a aussi été ajouté celui des adages. Cinquième édition]. {a}


    1. Amsterdam, Joannes Jansonius, 1653, in‑12.

  • V. note [5], lettre latine 315, pour « le Singe de Dieu, qui est le diable » de Johann Fabricius (Iéna, 1640).

  • Patin souhaitait enfin se procurer l’ouvrage intitulé :

    Expositio Authent. Habita. Cod. Ne filius pro patre, in qua de statu, iure atque privilegiis literatorum agitur, in inclyta Academia Jenensi ante annum publice prælecta, et postmodum multis locis aucta, aliisque materiis, quæstionibus, atque præjudiciis illustrata, publicoque examini proposita, a Christophoro Philippo Richter J.U.D. Comite Palatino Cæsareo, Consiliario Saxonico, Professore Publico, Facultatis Juridicæ Seniore, et p.t. VI. Decano, Judicii Provincialis et Scabinatus Assessore, cui index memorabilium est adjectus.

    [Explication du Codex Ne filius pro patre de l’Authentica Habita, {a} où il est question du statut, des droits et privilège des gens lettrés, lue publiquement il y a un an en l’illustre Université d’Iéna par Christophorus Philippus Richter, {b} docteur en l’un et l’autre droit, comte palatin impérial, conseiller de Saxe, professeur public, doyen d’âge de la Faculté de droit, et naguère son sixième doyen élu, assesseur du juge et échevin provincial. Auquel a été ajouté un index des sujets remarquables]. {c}


    1. L’Authentica habita est une constitution promulguée en 1158 par l’empereur Frédéric Barberousse (v. note [25], lettre 449), en faveur des étudiants en droit de Bologne, insérée dans le livre iv, titre 13, du Corpus juris civilis [Corps du droit civil (romain)], Ne filius pro patre [Le fils n’est pas à punir pour la faute de son père].

    2. Christoph Philipp Richter (1602-1673) n’avait pas de lien de parenté avec Johann Georg Richter.

    3. Iéna, Caspar Freyschmieds, 1648, in‑4o.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 7 novembre 1664, note 9.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1354&cln=9

(Consulté le 25/04/2024)

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