À Georg Friedrich Lorenz, le 18 février 1666, note 9.
Note [9]

Les deux précieux livres de Scriptis medicis [des Écrits médicaux] de Johannes Antonides Vander Linden (Amsterdam, 1662, v. note [3], lettre latine 26) résolvent cette référence elliptique : on y trouve (page 143) un livre de Cyprianus Maroxa auteur d’un traité de Febribus et lue venerea [des Fièvres et de la vérole] (Valladolid, 1641, in‑fo).

Maroxa est aussi cité dans la Bibliotheca Hispana nova… [Bibliothèque espagnole nouvelle…] (Madrid, Joachimus de Ibarra, 1783, in‑4o, tome premier, page 260) du bibliographe Nicolaus Antonius Hispalensis (Nicolás Antonio de Séville, 1617-1684), avec un autre titre, Praxis universalis de morbis internis [Pratique universelle des maladies internes] (Pincia [autre nom de Valladolid], 1642, in‑fo), et cette mention : Prodiderunt iterum cum Operum medicorum inscriptione Lugduni 1674 folio [Ont été réédités sous le titre d’Œuvres médicales à Lyon en 1674, in‑fo], indication qui éclaire entièrement l’énigme avec ce titre complet :

D.D. Cypriani de Maroja, Magni Philippi iv. Hispaniarum Regis potentissimi, ac S. Inquisitionis Medici, et Ministri ; in celeberrima Pintiana Academia primo Methodicæ, Vespertinæ, et Primariæ Hippocratis Cathedræ; deinde vero Primariæ Avicennæ Moderatoris perpetui, Opera omnia medica tribus absoluta partibus, quarum i. Febrium naturam in communi, et in singulari, earumdemque causas, signa, et curationem exhibet ; cum brevi Tractatu de Morbi Gallici natura, et curatione ; et celebri Quæstione de partium materialium diversitate in mixtis. ii. Praxim universalem de internorum morborum natura, et curatione complectitur variis ornatam observationibus, et disputationibus. iii. Consultationes, Observationes, et Annotationes Medicas continet, una cum plurimis Disputationibus physicis ad Praxis Medicinæ complementum valde necessariis. Editio altera diligenti cura recognita, prioribus emendatior, copiosissimisque Indicibus locupletior.

[Œuvres médicales complètes de M. Cyprianus de Maroja (ou Maroxa), médecin et ministre de la sainte Inquisition et du grand Philippe iv, tout-puissant roi des Espagnes, qui a d’abord été titulaire de la première chaire vespérale de méthode hippocratique, puis titulaire perpétuel de la première chaire de méthode avicénienne. Elles sont divisées en trois parties qui concernent : i. la nature des Fièvres, en général et en particulier, ainsi que leurs causes, leurs signes et leur traitement, avec un court traité sur la nature et le traitement du Mal français (syphilis), et la fameuse Question sur la diversité des parties matérielles induite par leur mélange ; ii. la Pratique universelle sur la nature et le traitement des maladies internes, illustrée d’observations et disputations variées ; iii. les Consultations, observations et annotations médicales, avec de nombreuses Disputations d’histoire naturelle, très nécessaires pour compléter la pratique de la médecine. Seconde édition revue avec grand soin et plus correcte que les précédentes, et enrichie de copieux index].

(Lyon, Laurent Arnaud et Pierre Borde, 1674, in‑fo), avec une préface de Juan Lazaro Gutiérrez (v. note [3], lettre 897) à la louange d’Hippocrate et de Maroxa (mais sans détail remarquable sur sa biographie).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Georg Friedrich Lorenz, le 18 février 1666, note 9.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1425&cln=9

(Consulté le 24/04/2024)

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