De François Rassyne, le 27 décembre 1656, note 9.
Note [9]

« de constitution humide ».

Dans son Œconomia Hippocratis… (v. note [23], lettre 7), au mot υδαταινομενοι (qu’il traduit par aquescentes [faisant de l’eau] en latin), Anuce Foës définit υδαταινουσας (féminin υδαταινουση, udatainousê) en citant et traduisant ce passage de Galien (dans son commentaire du livre vi des Épidémies d’Hippocrate) :

Aquosas quidam intellexerunt eas quæ prompte aqua inter cutem corripiuntur, nonnulli vero eas quæ natura tenuem et aquosum habent sanguinem. Potest autem et de utrisque intelligi, ac potius quidem de iis quibus sanguis natura tenuis inest, nullo alio morboso affectu corpus infestante.

[Certains ont tenu pour humides les femmes qui retiennent l’eau dans l’épaisseur de leur peau ; mais pour quelques autres, ce sont celles qui ont un sang naturellement dilué et aqueux. Cela peut aussi s’entendre des deux sortes de femmes, mais plutôt de celles qui possèdent un sang naturellement délié, sans être affectées d’aucune autre maladie du corps].

Le système humoriste de l’époque aurait aussi pu qualifier cette femme de pituiteuse, flegmatique ou lymphatique (v. note [15], lettre 260).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De François Rassyne, le 27 décembre 1656, note 9.

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(Consulté le 19/04/2024)

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