Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 90.
Note [90]

Sentence souvent citée, mais rarement attribuée à Boèce, {a} son véritable auteur, dans la Consolation de la philosophie (livre ii, prose 5) :

Paucis enim minimisque natura contenta est ; cuius satietatem si superfluis urgere velis, aut iniucundum, quod infuderis, fiet aut noxium.

[La nature se contente de peu, et même de très peu ; si tu veux outrepasser ta satiété par des mets superflus, ce que tu auras enfourné te rendra malheureux ou te nuira].


  1. V. note [3], lettre latine 198.

La note [12], lettre 619, cite le passage où Botal a employé cet adage pour condamner la polypharmacie (multiplicité des médicaments), à laquelle Guy Patin allait maintenant s’attaquer de front, au grand dam des apothicaires parisiens.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 90.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8223&cln=90

(Consulté le 25/04/2024)

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