Courtisan, courtisane
« Homme qui hante la cour, qui est à la suite du roi. Ce seigneur est un sage courtisan, un habile, un rusé courtisan. Les courtisans ne doivent pas dire tout ce qu’ils pensent. Se dit aussi de ceux qui rendent des respects ou des assiduités à de grands seigneurs, pour en obtenir quelque avantage. Ceux qui ont bien des emplois à donner, à procurer, ne manquent point d’avoir beaucoup de courtisans. On nomme aussi courtisans, les amants des dames, ceux qui leur content des fleurettes. Cette femme riche a beau être laide, elle ne manque point de courtisans qui la veulent épouser » (Furetière). Trop entier et abrupt pour en être un, Guy Patin méprisait les courtisans (mais non sans parfois laisser poindre un grain de jalousie).

Courtisane : « terme un peu honnête pour nommer une personne entretenue qui gagne sa vie à faire l’amour » (ibid.).