Note [1] | |
En 1635, s’ouvrait la guerre qui opposa la France aux Habsbourg d’Espagne jusqu’en 1659 (paix des Pyrénées). Le 6 septembre 1634, à Nördlingen, la coalition catholique des Habsbourg d’Autriche et d’Espagne avait écrasé l’union protestante germano-suédoise. Mémoires du cardinal de Richelieu [1634] (page 566 de l’édition de Michaud et Poujoulat, tome 8 de la Nouvelle collection des mémoires…, 1838) :
En janvier 1635, les Espagnols, forts de cette conjoncture, s’étaient attaqués aux Français en leur prenant Phillipsbourg, puis Spire et Landau. Le 26 mars, ils allaient envahir l’électorat de Trèves (v. note [30] du Grotiana 2), placé sous la protection du roi de France. Le 19 mai 1635, un héraut d’armes, officier gascon nommé Gratiollet, précédé d’un trompette, vint à Bruxelles porter au cardinal-infant (frère benjamin d’Anne d’Autriche, v. note [13], lettre 23) la déclaration de guerre de la France à l’Espagne. Les hostilités commencèrent par un succès français, à Avein, en Luxembourg, le 20 mai ; puis ce fut le désastre de Corbie, tombée entre les mains des Espagnols le 15 août, qui s’approchèrent dès lors dangereusement de Paris. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 16 février 1635, note 1.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0020&cln=1 (Consulté le 10/12/2024) |