À André Falconet, le 14 novembre 1664, note 2.
Note [2]

Mme de Motteville (Mémoires, page 542) :

« Le roi, suivant la loi de ces contrariétés étonnantes qui se trouvent en lui, comme en plusieurs autres hommes, montra en cette occasion, selon qu’il avait accoutumé de faire, des sentiments fort tendres pour la reine ; il pleura et dans sa douleur, outre les marques qu’il lui donna de son amitié, il en fit voir de sa foi. Il envoya distribuer quantité d’argent aux pauvres et aux prisons, pour délivrer les prisonniers ; il fit des vœux pour la vie de cette princesse, qu’il estimait par sa vertu et qu’il ne pouvait haïr, vu sa beauté et la tendresse craintive, respectueuse et soumise qu’elle avait pour lui. Il dit au maréchal de Villeroy, dans le temps qu’elle fut en travail, qu’encore que ce fût pour lui un grand malheur de perdre un enfant, il s’en consolerait, pourvu que Dieu lui fît la grâce de lui conserver la reine et que son enfant pût être baptisé. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 14 novembre 1664, note 2.

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(Consulté le 12/12/2024)

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