À Bernhard Verzascha, le 8 novembre 1663, note 2.
Note [2]

Ses livres étaient le monument qu’avait laissé Jean ii Riolan à sa mort, en 1657. Dans l’Antiquité, l’airain de Corinthe (aes Corinthum) avait la réputation de ne pas ternir. Pline en a dit la grande valeur (Histoire naturelle, livre xxxvi, chapitre i ; Littré Pli, volume 2, page 429) :

Proxime dicuntur aeris metalla, cui et in usu proximum est pretium, immo vero ante argentum ac pæne etiam ante aurum Corinthio, stipis quoque auctoritas, ut diximus.

« Parlons maintenant des mines de cuivre, métal placé au troisième rang pour la valeur et pour l’usage. Encore estime-t-on l’airain de Corinthe plus que l’argent, et, peu s’en faut, plus que l’or même. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Bernhard Verzascha, le 8 novembre 1663, note 2.

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(Consulté le 06/05/2024)

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