À André Falconet, le 12 août 1667, note 3.
Note [3]

Protégé de Jules César, qui l’aimait comme un fils, Brutus en vint à haïr en lui le tyran qui menaçait la République romaine ; il fut l’un des principaux sénateurs qui organisèrent et exécutèrent l’assassinat du dictateur (v. note [3], lettre 540). Guy Patin a dit à André Falconet (lettre du 14 novembre 1664, lettre 798) qu’il aurait pris le parti de Brutus s’il avait vécu au temps de César. Ce qu’il en disait ici peut être très obliquement interprété comme l’aveu d’un père qui comprend l’animosité d’un fils à son encontre.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 12 août 1667, note 3.

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(Consulté le 10/10/2024)

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