À Charles Spon, le 20 décembre 1652, note 35.
Note [35]

« tout juste à temps. »

Henri de Bourbon (1601-1682), marquis de Verneuil puis duc de même nom (par lettres de 1652 enregistrées en 1663), était fils naturel légitimé de Henri iv et de Catherine-Henriette de Balzac, marquise de Verneuil. Sa carrière avait débuté dans la prélature : pourvu de nombreuses abbayes, dont les Vaux-de-Cernay et Saint-Germain-des-Prés, il avait été nommé évêque de Metz en 1621. Ayant abdiqué en 1652, il ne renonça pourtant à tous ses bénéfices ecclésiastiques qu’en 1669, après avoir épousé en octobre 1668 Charlotte Séguier, fille du chancelier, veuve de Maximilien de Béthune, duc de Sully, qui devint princesse du sang après son veuvage et mourut en 1704. Ambassadeur extraordinaire en Angleterre en 1665, le duc de Verneuil devint vice-roi du Languedoc en 1666, gouvernement où il ne se rendit jamais.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 20 décembre 1652, note 35.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0299&cln=35

(Consulté le 10/11/2024)

Licence Creative Commons