À André Falconet, le 31 mars 1665, note 5.
Note [5]

Après celles de 1639 et de 1652, c’était la troisième rébellion de Henry Bourcier de Barry, sieur de Saint-Aunais (v. note [59], lettre 297), contre la Couronne de France (Adam, tome ii, page 1098) :

« En mars 1665, il se réfugia en Espagne. On disait à Paris qu’il avait pris une devise offensante pour la France et les fleurs de lys, {a} et qu’il avait mal parlé de l’archevêque d’Embrun, frère de La Feuillade. {b} Ce dernier prit la route de Madrid pour aller venger l’affront de la France, des fleurs de lys et de son frère. Le chevalier de Béthune l’accompagnait et devait lui servir de second. Les deux champions arrivèrent à Madrid et s’en revinrent sans effusion de sang. Tout Paris en plaisanta. »


  1. Qu’il avait représentées renversées sur ses armes.

  2. V. note [5], lettre 620.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 31 mars 1665, note 5.

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(Consulté le 19/04/2024)

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