À Hugues II de Salins, le 14 juillet 1656, note 7.
Note [7]

Cotignac : « confiture ou pâte de coings. Le bon cotignac se fait à Orléans » (Furetière). « Le cotignac est astringent ; si on le prend à l’entrée du repas, il fortifie l’estomac, aide à la digestion, garantit la tête des fumées qui montent au cerveau après avoir bu ; au contraire, s’il est pris après le repas, il lâche le ventre insensiblement et peu à peu sans l’offenser » (Trévoux).

Serviette est à prendre ici pour le bandage fait d’une serviette pliée qu’on plaçait sur la région de l’estomac afin de le renforcer (ibid.), plutôt que pour une déformation du mot sarriette (La Curne de Sainte-Palaye), herbe aromatique proche du thym (v. note [44] du Traité de la Conservation de santé, chapitre ii).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 14 juillet 1656, note 7.

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(Consulté le 08/05/2024)

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