Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 74.
Note [74]

Succession de quatre emprunts à Pline l’Ancien (Histoire naturelle), dont j’ai adapté la traduction d’Émile Littré au propos de Guy Patin :

  1. livre xix, chapitre xix, § 6 (Littré Pli, volume 1, page 719),

    Servatur rigor æstibus, excogitaturque ut alienis mensibus nix algeat,

    « Le froid est conservé pendant les chaleurs, et l’on obtient que dans les mois où elle fond, la neige reste glacée » ;

  2. livre xvii, chapitre ii, § 4 (ibid. page 610),

    nix aquarum cælestium spuma est,

    « la neige est l’écume des eaux du ciel » ;

  3. livre xiv, chapitre xxix (ibid. page 542),

    Heu, mira vitiorum solertia ! inventum est quemadmodum aqua quoque inebriaret,

    « Funeste industrie du vice ! on a trouvé moyen de rendre l’eau même enivrante » ;

  4. livre xiv, chapitre xxviii, § 4& (ibid. page 540),

    At nos vinum bibere et jumenta cogimus : tantoque opere, tanto labore et impendio constat, quod hominis mentem mutet, ac furorem gignat, millibus scelerum huic deditis : tanta dulcetudine, ut magna pars non aliud vitæ præmium intelligat,

    « Mais nous forçons les bêtes de somme même à boire du vin. C’est à tant d’efforts, à tant de travail et de dépenses, qu’est due une substance troublant l’esprit de l’homme et excitant la fureur, cause de mille crimes ; une substance si attrayante que beaucoup ne voient pas d’autre plaisir dans la vie. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 74.

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(Consulté le 10/12/2024)

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