À Hugues II de Salins, le 3 mars 1656, note 8.
Note [8]

« Et dans une telle phtisie je ne voudrais pas un pyrotique à la suture coronale pour la brûler ».

La suture coronale du crâne (suture fronto-pariétale dans la nomenclature moderne) est la ligne de jonction entre l’os frontal, médian, et les os pariétaux droit et gauche : « parce que c’est en cet endroit où on pose les couronnes ; elle part des tempes et prend son chemin vers le sommet de la tête » (Furetière).

« Il y a des remèdes caustiques et corrosifs, qu’on appelle aussi pyrotiques, qui par leur substance âcre, mordante et terrestre corrodent, brûlent et mangent la peau et la chair pour pénétrer au-dedans des corps durs et calleux, et fondent et liquéfient les humeurs, comme alun brûlé, éponges, cantharides [v. note [9], lettre 515] et autres vésicatoires. Les caustiques qui font escarre sont appelés ruptoires ou cautères [v. note [3], lettre 375]. Les cristaux de lune et pierre infernale, qu’on fait avec l’argent et l’esprit de nitre, sont caustiques par cette union » (Furetière).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 3 mars 1656, note 8.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0436&cln=8

(Consulté le 28/03/2024)

Licence Creative Commons