À André Falconet, le 7 juillet 1665, note 1.
Note [1]

Le 23 juin 1665, lors d’un violent orage, la foudre avait frappé la poudrière de Pignerol, provoquant une très violente explosion qui démolit une grande partie de la forteresse. On tira 400 corps des décombres, mais Nicolas Fouquet n’avait été que légèrement blessé par des éclats de muraille. Les amis du surintendant déchu crièrent au miracle voulu de Dieu et implorèrent du roi sa grâce, mais ce fut en vain : on transféra le prisonnier au fort de Pérouse (Perosa Argentina), à quelques lieues à l’ouest de Pignerol, où on le ramena en août 1666 (Petitfils c, pages 464‑467).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 7 juillet 1665, note 1.

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(Consulté le 28/03/2024)

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