À Philipp Jakob Sachs von Lewenhaimb, le 10 février 1666, note 1.
Note [1]

Ovide (L’Art d’aimer, livre iii, vers 25‑27) :

Nec tamen hae mentes nostra poscuntur ab arte :
Conveniunt cymbæ vela minora meæ.
Nil nisi lascivi per me discuntur amores
.

[Ce n’est pourtant pas à ces grands esprits que mon art s’adresse : de moindres voiles conviennent à ma barque. Mes leçons n’enseignent que les amours folâtres].

De fait, la suite de sa lettre va bien montrer, une fois de plus, que Guy Patin n’était guère habile à orienter les voiles de son esprit dans le vent qui pousse le progrès médical ; mais son incapacité à instruire quiconque n’est évidemment qu’une pure rodomontade, car enseigner, à la Faculté et au Collège royal, occupait une bonne partie de son temps et lui valait le renom dont il jouissait en Europe.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Philipp Jakob Sachs von Lewenhaimb, le 10 février 1666, note 1.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1424&cln=1

(Consulté le 20/04/2024)

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