Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 2D. Novembre 1651-novembre 1652, Comptes de la Faculté de médecine le 6 février 1653, note 1.
Note [1]

Ici comme dans la suite de ce chapitre, l’italique noir est en français dans le manuscrit.

V. note [9], lettre 180, pour Guy Joly, syndic (ici quæstor, trésorier) des rentes de l’Hôtel de Ville (v. note [8], lettre 39), auxquelles la Faculté souscrivait comme un très grand nombre de Parisiens. Si Guy Patin ne s’est pas trompé en écrivant 1630 pour l’année dont on versait les quartiers (dividendes trimestriels) en 1651‑1652, le délai est extravagant et donne une belle idée de la disette qui obérait depuis longtemps les finances royales.

Avec un intérêt qui devait alors se situer autour du denier 18 (5,5 pour cent), on peut estimer le capital que la Faculté avait placé sur les rentes à environ 1 500 ℔ (en se basant sur un revenu semestriel de 41 ℔ et 5 sols).

Dans les Comment. F.M.P. (au tout début du tome xiv), ont été transcrits ces deux formulaires pour la perception trimestrielle des rentes dues à la Faculté :

  • Formula accepti lationum annui reditus centum libellarum Facultati debitarum, et quæstore urbis accipiendarum ex subsidiis et Vectigali pecunia [Formulaire pour l’encaissement d’un revenu annuel de cent livres dû à la Faculté, et que le trésorier de la Ville doit prélever sur les aides et le produit de la taille]

    « Noble homme N…, docteur régent en la Faculté de médecine en l’Université de Paris, et doyen d’icelle, confesse {a} avoir eu et reçu de Noble homme Mr N…, conseiller du roi et payeur des rentes assignées sur les aides de Paris la somme de 25 ℔ tournois pour un quartier échu le dernier de                                     mil six cent XX, à cause de cent livres de rente qui, dès le 13e octobre 1536, ont été constituées par Messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris à ladite Faculté de médecine, à prendre sur les aides, dont il quitte et promet, etc. » ;

  • Formula altera ut ab eodem accipiantur decem libellæ [Autre formulaire pour que le même reçoive dix livres]

    « Noble homme N… confesse {a} avoir reçu de                                           la somme de cinquante sols {b} pour un quartier échu le dernier jour de                                                    , à cause de dix livres de rente qui, dès le neuvième décembre 1568, ont été, <etc.>, dont il quitte et promet, etc. »


    1. Reconnaît.

    2. Cinquante sols représentent le quart de 10 livres (200 sols).

Dans les Comptes de la Faculté en 1650‑1651, Patin avait ouvert cette ligne de compte, mais sans la compléter (v. leur note [1]), laissant supposer que les rentes n’avaient rien rapporté cette année-là.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 2D. Novembre 1651-novembre 1652, Comptes de la Faculté de médecine le 6 février 1653, note 1.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8189&cln=1

(Consulté le 24/04/2024)

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