À Charles Spon, le 10 mai 1652, note 10.
Note [10]

Charles Clinchant, qu’on appelait le baron de Clinchant (ou Clinchamp), commandait alors les troupes condéennes étrangères (espagnoles) en remplacement duc de Nemours, blessé. Le comte Jacques de Tavannes commandait les troupes de Condé, qui l’appelait son bras droit, et le duc de Beaufort celles de Monsieur.

Selon Jean-Charles Roman d’Amat (le seul à donner cette information) dans le tome 9 du Dictionnaire de biographie française, Charles de Clinchant était fils de Claude et d’Esther de Bréchanon. Il avait paru pour la première fois sur la scène politique comme messager de Charles iv de Lorraine vers Gaston d’Orléans et Marie de Médicis à Bruxelles, en 1634. L’année suivante, il servait dans l’armée de Jean de Werth. Pendant la Fronde, il était venu renforcer l’armée de Tavannes et avait pris part au combat de Bléneau en avril 1652. Il accompagna le comte à Étampes et s’y enferma avec lui pour soutenir la place assiégée. Les éditeurs des mémoires du temps en font plus volontiers un aventurier champenois (Jestaz).

Clinchant fut un des blessés condéens au combat du faubourg Saint-Antoine et mourut le 23 août 1653, « brusquement enlevé par une courte maladie » (Aumale, Histoire des princes de Condé, tome vi, page 314) (v. note [13], lettre 325).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 10 mai 1652, note 10.

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(Consulté le 28/03/2024)

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