À André Falconet, le 16 février 1666, note 10.
Note [10]

Selon Saint-Simon (Mémoires, tome ii, page 984), Jean-Louis-Charles de Longueville (v. note [16], lettre 750), fils aîné du duc de Longueville, était alors à Rome, où il prenait le petit collet chez les jésuites, « ayant renoncé à tout en faveur de son frère » cadet, Charles Paris d’Orléans, comte de Saint-Pol (v. note [68], lettre 166).

Je peine à croire que Jean-Louis-Charles (décédé en 1694) se mourait alors en Languedoc, comme écrivait ici Guy Patin. Fils de Mme de Longueville, Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, Jean-Louis-Charles et Charles Paris étaient les neveux de son frère, le prince de Conti qui, lui, agonisait bel et bien à la Grange-aux-Près, près de Pézenas, pour y mourir le 21 février 1666. La transcription a donc dû être fautive en cet endroit, et sans doute faut-il lire :

« On dit que M. de Longueville est à Rome, et que le comte de Saint-Pol, son frère cadet, est auprès de son oncle, M. le prince de Conti, qui se meurt en Languedoc. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 16 février 1666, note 10.

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(Consulté le 24/04/2024)

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