À Johannes Antonides Vander Linden, le 22 novembre 1658, note 10.
Note [10]

Iulii Cæsaris Claudini Philosophi, et Medici Bononiensis Pub. Med. Practicæ olim Professoris Ordinarii, Empyrica rationalis libris vi absoluta, et in duo volumina divisa, in quorum alio universi Corporis Humani Affectus, penes totum, et partes ; in altero vero penes speciem, individuum, atque ætates, causas manifestas, reconditasque sive Practicis omnibus noti, aut prolapsi, sive novi, et peregrini, rationabiliter, et absolutissime curantur. Per olim Franciscum Auctoris Filium Phil. Ordinariam pub. profitentem in Typos parata, nunc primum a Iulio Cæsare Claudino Iuniore I.V. Doctore, Philosopho Colleg. Publicæ utilitati commissa, cui ut faciliori negotio Medicinam facientes, quicquid in Opere continetur, inveniant, præter annotationes in margine, geminus accessit Index Io. Caroli Matthesilani Bononen. Phil. et Med. Doct. Colleg. et in Patrio Archigymn. pub. Medicinam profitentis ; quorum alter omnia Morborum Capita secundum Auctoris Ordinem exponit ; verba autem notatu digna per ordinem alphabeticum uberiori (qua fieri potest) claritate, et diligentia connumerat alter, in calce Secundi Voluminis collocatus. Opus Medicis, Chirurgicis, et Secreta profitentibus apprime pros<p>icuum.

[Médecine empirique rationnelle de Giulio Cesare Claudini, {a} philosophe et médecin de Bologne, jadis professeur public ordinaire de médecine pratique, divisée en six livres et répartie en deux volumes : le premier traite en général, avec ordre et très exhaustivement, des parties et de l’ensemble des affections du corps humain tout entier ; le second traite en particulier, selon l’individu et les âges de la vie, des causes manifestes ou cachées, que cela soit connu ou oublié de tous les praticiens, ou bien nouveau et étranger. Francisco, fils de l’auteur et professeur ordinaire public de philosophie, l’a jadis préparée pour l’impression, et Giulio Cesare Claudini le Jeune, docteur en droit civil et canonique, philosophe agrégé au Collège, l’a pour la première fois livrée à l’usage du public. Outre des annotations marginales, Giovanni Carlo Mattesilani, philosophe et docteur en médecine, professeur public de médecine du Collège supérieur de Bologne, y a ajouté un double index pour que ceux qui étudient la médecine retrouvent avec plus de facilité tout ce que contient l’ouvrage : le premier recense tous les chapitres des maladies suivant l’ordre où l’auteur les a présentés ; le second, placé à la fin du second volume, classe par ordre alphabétique les mots dignes de remarque, avec la plus grande clarté possible et avec soin. Ouvrage fort fort attendues médecins, des chirurgiens et de ceux qui professent les secrets]. {b}


  1. V. note [6], lettre 359.

  2. Bologne, Iacob. Montius, 1653, 2 volumes, in‑fo, avec portrait de l’auteur.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 22 novembre 1658, note 10.

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(Consulté le 24/04/2024)

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