À André Falconet, le 31 mars 1665, note 11.
Note [11]

V. note [7], lettre 810, pour l’arrestation de Balthazar de Fargues.

Olivier Le Fèvre d’Ormesson (Journal, tome ii, page 337) :

« Le dimanche 29 mars, je reçus des lettres de M. Piètre {a} de la condamnation de Fargues, et qu’il avait été pendu le vendredi à cinq heures du soir à Abbeville. L’on remarquait qu’ayant été conduit à Hesdin, il avait été mis dans la prison avec les mêmes fers et dans le même lieu où il avait retenu prisonnier le nommé Philippe Marie, qui était un officier qui avait voulu soulever la garnison contre lui lors de sa révolte ; qu’un soldat, qu’il avait obligé d’être bourreau et de pendre un homme, avait été le sien et l’avait pendu. L’on convenait aussi qu’il avait entendu la lecture de sa condamnation avec beaucoup de fermeté ; qu’il avait baisé trois fois la terre, remerciant Dieu ; qu’il avait aussi baisé trois fois sa potence, et qu’il était mort avec courage et fort chrétiennement. »


  1. V. note [1], lettre latine 173, pour Julien Piètre, trésorier du roi à Amiens, fils de Simon ii, le Grand Piètre.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 31 mars 1665, note 11.

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(Consulté le 20/04/2024)

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