À Charles Spon, le 9 octobre 1654, note 12.
Note [12]

Louis de Fontenettes (Blanc en Berry 1612-Poitiers 1661) avait été reçu docteur en médecine de l’Université de Montpellier en 1630. En 1636, il s’était rendu à Poitiers et y était devenu professeur de la Faculté. Il s’adonnait avec une égale passion à la médecine et à la poésie (Éloy).

Sans nommer Fontenettes, la Bibliographia Gallica universalis… [Bibliographie française complète…] (Paris, 1654, v. note [26], lettre 345) de Louis-Jacob de Saint-Charles a donné (section Medicina, page 66) la bibliographie complète des libelles anonymes qui animèrent la querelle poitevine à laquelle Guy Patin faisait allusion :

  • Discours des maladies populaires {a} de l’année 1652 (Poitiers, Antoine Mesnier, 1652, in‑8o) ; {b}

  • Réponse au libelle intitulé Discours sur les maladies populaires de l’année 1652 (ibid. et id. 1652, in‑8o) ; {c}

  • Anatomie des fautes et faussetés contenues en la Réponse au Discours des maladies populaires de l’année 1652 (ibid. et id. 1653, in‑8o) ; {b}

  • Réflexions sur l’Anatomie et autres libelles d’un auteur anonyme. Avec quelques réflexions sur la mort de Sénèque {d} (Paris, sans nom, 1653, in‑8o) ; {c}

  • Censure des Réflexions et invectives imprimées à Paris contre l’auteur du Discours des maladies populaires et autres de ses œuvres (Poitiers, P.‑A. Massard, 1653, in‑8o) ; {b}

  • Le Tombeau des anonymes, ou la Réponse au jugement de la Censure des réflexions imprimées à Paris : avec quelques remarques sur le Serpent d’airain {e} (Paris, sans nom, 1653, in‑4o) ; {c}

  • Jugement du libelle intitulé Censure des réflexions imprimées à Paris contre l’auteur du Discours des maladies populaires : avec quelques remarques sur le Serpent d’airain (Paris, sans nom, 1653, in‑4o) ; {b}

  • Pensées médicinales pour servir de réponse à trois libelles intitulés Anatomie des fautes et faussetés contenues dans la Réponse au Discours des maladies populaires de l’année 1652, Censure des réflexions et invectives imprimées à Paris contre l’auteur du Discours des maladies populaires et autres de ses œuvres, et le Tombeau des anonymes ou réponse au jugement de la censure des réflexions (Paris, Jean Bergerat, 1653, in‑8o) ; {c}

  • La Défense de la médecine orthodoxe, contre les erreurs des prétendues pensées médecinales (Poitiers, P. Amassard, 1653, in‑8o). {b}


    1. Épidémies.

    2. Par Fontenettes.

    3. Par l’antagoniste de Fontenettes, qui était probablement « vieux médecin de Poitiers » et « grand chimiste », dénommé Lugné, dont parlait ici Patin, mais dont je n’ai pas trouvé d’autre trace.

    4. V. note [6], lettre latine 425.

    5. Le « serpent d’airain » peut être la machine sifflante mentionnée dans la note [29] du Faux Patiniana II‑2, ou la colonne sculptée de Milan décrite dans la note [48] de l’Autobiographie de Charles Patin.

Faute d’avoir pu mettre la main sur un seul de ces neuf pamphlets, je ne saurais me prononcer sur les motifs de cette âpre dispute, dont Patin disait qu’elle opposait médecine dogmatique à la chimique. V. note [13], lettre 376 pour l’Hippocrate dépaysé de Fontenettes (Paris, 1654).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 9 octobre 1654, note 12.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0372&cln=12

(Consulté le 25/04/2024)

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