À Charles Spon, le 28 mars 1643, note 14.
Note [14]

« vous connaissez cet homme. »

Scioppius (Caspar Schoppe, Neumarkt, Palatinat 1576-Padoue 1649), élevé dans la religion protestante, avait abjuré pour mendier les faveurs du pape Clément viii en écrivant divers traités en faveur de la suprématie pontificale, des indulgences, des jubilés, etc. Ami de Joseph Scaliger, il s’était pris à le déchirer dans des libelles (v. note [10], lettre 104), où il confondait tous les protestants dans sa haine et où il insultait Henri iv pour avoir promulgué l’édit de Nantes. Il se déchaîna aussi contre les jésuites qui lui avaient fait refuser une pension. En dépit de ces aveugles emportements, Scioppius est considéré comme le premier grammairien de son temps. Il a laissé un nombre impressionnant d’ouvrages (G.D.U. xixe s.). Cet amocellement et la férocité de Scioppius lui valent plusieurs citations dans notre édition.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 28 mars 1643, note 14.

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(Consulté le 28/03/2024)

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