À André Falconet, le 1er octobre 1660, note 14.
Note [14]

La chélidoine est une plante médicinale dont il y a deux sortes (Furetière).

  • De la grande chélidoine, « Dioscoride dit que les hirondelles, selon la croyance de plusieurs, redonnent la vue à leurs petits en y appliquant de cette herbe, ce qui l’a fait nommer chelidonium, c’est-à-dire herbe des hirondelles. On l’appelle aussi en français éclaire ou felongne. Quelques chimistes ont dit qu’elle s’appelait chelidonium, quasi cœli donum [pour don du ciel]. »

  • La petite chélidoine est « appelée par les médecins et par les apothicaires serofularia minor, et communément petite éclaire […]. Théophraste dit qu’elle jette sa fleur au retour des hirondelles, ce qui est cause qu’on lui a donné leur nom. Elle a plusieurs petites racines qui sortent d’un même durillon, qui représentent un petit amas de grains de froment, d’où vient que Dioscoride dit que plusieurs l’appellent froment sauvage. Et on l’appelle petite scrofulaire à cause que sa racine est composée de ces durillons qui ressemblent aux glandules ou écrouelles, que les Grecs appellent scrofules. Elle croît auprès des eaux courantes et des étangs. Son jus est fort âcre et mordant ».

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 1er octobre 1660, note 14.

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(Consulté le 24/04/2024)

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