Autres écrits : Thomas Diafoirus (1673) et sa thèse (1670), note 14.
Note [14]

Phlegmon n’avait pas le sens moderne d’« inflammation [v. note [6], lettre latine 412] purulente du tissu sous-cutané ou du tissu conjonctif de soutien d’un organe » (Robert). Pour Furetière (italiques ajoutés) :

« c’est un nom général qu’on donne à toutes les apostumes et inflammations qui sont faites de sang ; et lorsqu’il est bon et louable, ne péchant que par la seule quantité, on l’appelle alors le vrai phlegmon ; mais le bâtard, c’est quand il est corrompu, et mêlé de bile, pituite ou mélancolie : alors il participe de l’érésipèle, de l’œdème ou du squirrhe. Ce sang sorti des veines y produit de la chaleur, de la rougeur, de la tension, de la rénitence, de la pulsation, et cause une grande douleur. Le bubon, carboncle, furoncle, les pustules, et autres tubercules, et tumeurs causées par le sang se réduisent au phlegmon. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Thomas Diafoirus (1673) et sa thèse (1670), note 14.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8009&cln=14

(Consulté le 16/04/2024)

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