À Charles Spon, le 14 septembre 1643, note 16.
Note [16]

Dans la longue historiette qu’il consacre à Richelieu, Tallemant des Réaux évoque ce bénéfice (la prévôté d’Arlebot en Flandres) de Mathieu de Mourgues, sieur et abbé de Saint-Germain (tome i, pages 245‑246) :

« le cardinal-infant {a} […] lui donna pour vivre une prévôté de 12 000 livres de rente ; peut-être voulait-il l’avoir pour le faire écrire contre le cardinal. Cet homme revint à Paris à la mort du cardinal de Richelieu car il avait autant de revenu que cela en une autre prévôté en Provence et n’a point voulu jouir de celle de Flandres afin qu’on ne le pût pas accuser d’avoir commerce avec l’ennemi. Il vit ici chez sa sœur à qui il donne 12 000 livres de pension. Il a encore 3 000 livres de rente d’ailleurs et quand il tire quelque chose de ses appointements, car il a je ne sais quel emploi ou quelque pension, il le distribue aux deux filles de cette sœur. Il ne veut point disposer de ces deux prévôtés parce qu’il dit que c’est usurper le droit des collateurs. » {b}


  1. Mort le 9 novembre 1641, v. note [13], lettre 23.

  2. Ceux qui accordent les bénéfices.

Ces autres revenus de l’abbé de Saint-Germain étaient les bénéfices de la prévôté de Pignan (près de Montpellier) et de l’abbaye de Paimpon (en Bretagne), et une pension sur l’évêché de Toulon (Adam). L’Histoire de Mathieu de Mourgues est demeurée inédite : v. note [4], lettre 100.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 14 septembre 1643, note 16.

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(Consulté le 25/04/2024)

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