À Claude II Belin, le 5 juillet 1651, note 16.
Note [16]

Après la mort de ses beaux-parents, Guy Patin rachetait leur propriété à Cormeilles-en-Parisis (v. note [5], lettre 11). Quelques mois après l’acquisition de sa maison de la place du Chevalier du Guet pour 25 à 27 000 livres (v. note [25], lettre 255), cette dépense témoignait de la nouvelle richesse de Patin : l’héritage des Janson sans doute, mais aussi la garantie que son décanat allait sensiblement augmenter ses émoluments (le doyen « a double revenu de tout et cela va quelquefois bien loin », écrivait-il à André Falconet le 4 novembre 1650, veille de son élection).

On peut admirer un si bel optimisme au moment où la politique était si orageuse ; mais sans s’empêcher de voir malheureusement dans cette prodigalité immobilière les germes de la ruine qui a transformé les deux dernières années de sa vie en naufrage (vComment le mariage et la mort de Robert Patin ont causé la ruine de Guy).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 5 juillet 1651, note 16.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0264&cln=16

(Consulté le 16/04/2024)

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