À Charles Spon, le 13 septembre 1656, note 16.
Note [16]

Séraphin de Mauroy (1594-1665 ou 1668), seigneur de Germigny et de Saint-Ouen, avait été nommé contrôleur des finances en 1643 ; il devint contrôleur général en 1659, puis conseiller d’État en 1662. On avait beaucoup parlé de lui à la cour quand le petit Louis xiv eut la variole en 1647 (v. note [42], lettre 152).

Là-dessus, Adam renvoie à ce passage du Journal d’Olivier Le Fèvre d’Ormesson (Journal, tome i, page 397) :

« La maladie du roi de la petite vérole l’avait mis en très grand péril, {a} dont Monsieur {b} avait témoigné allégresse, le petit Monsieur {c} étant chez M. de Mauroy, tout languissant ; jusque là que, Monsieur soupant chez Fromont avec M. de La Rivière, {d} on avait bu à la santé de Gaston ier. L’on avait déjà partagé les charges ; même la reine {e} fut avertie que l’on faisait dessein d’enlever le petit Monsieur chez M. de Mauroy, la nuit d’un samedi au dimanche que le roi était très mal ; et pour l’empêcher, le maréchal de Schomberg fut toute la nuit à cheval avec la compagnie de gens d’armes ; et de tout ce Monsieur fit des excuses, et M. d’Émery fit l’accommodement de {f} La Rivière.  »


  1. La variole du roi s’était déclarée le 11 novembre 1647.

  2. Gaston d’Orléans, frère de Louis xiii et oncle de Louis xiv (et son successeur sur le trône s’il arrivait malheur à cet enfant de 9 ans).

  3. Philippe d’Anjou, alors âgé de 7 ans, frère puîné de Louis xiv.

  4. Louis Barbier, abbé de La Rivière, v. note [5], lettre 27.

  5. Anne d’Autriche.

  6. Arrangea l’affaire avec.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 13 septembre 1656, note 16.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0443&cln=16

(Consulté le 19/04/2024)

Licence Creative Commons