Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : ii, note 17.
Note [17]

Précipité avait le sens général de « substances qu’on a dissoutes dans quelque liqueur corrosive, comme de l’eau forte, et qu’on a contraintes d’abandonner leur dissolvant, et de se précipiter au fond du vaisseau, en y versant de l’eau commune ».

Il s’agissait ici du mercure précipité : « dissolution de mercure qui se fait au feu de lampe pendant deux mois, qui le réduit en poudre rouge et brillante. C’est sa meilleure préparation pour les fièvres d’accès et pour les maladies vénériennes. Le précipité blanc est du mercure revivifié, du cinabre dissous dans de l’eau forte de nitre et d’alun ; et quand on y verse de l’eau salée, on le trouve précipité au fond en substance blanche. On fait aussi un précipité jaune de mercure, et de couleur de rose, auquel on donne le nom de turbith minéral, parce qu’il trouble l’économie du corps, en purgeant avec violence toutes les humeurs » (Furetière).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : ii, note 17.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8155&cln=17

(Consulté le 29/03/2024)

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