À Charles Spon, le 9 mai 1653, note 2.
Note [2]

Animadversiones in Pharmacopœiam Augustanam et annexam ejus Mantissam, sive Pharmacopœia Augustana reformata, in qua vera et accuratissima methodo medicamentorum simplicium et compositorum præparationes tam dextre traduntur, ac insuper Antiquorum errores deteguntur, ut inde servatis et exaltatis simplicium medicaminum facultatibus, instrumenta multo aptiora Medico evadant, quibus Cito, Tuto et Jucunde affectus humanum corpus infestantes propulsari queant. Nunc primum in lucem edita, opera et studio Joannis Zwelfer Palatini, M.D. Cum Privilegio Sacræ Cæsareæ Majestatis.

[Remarques sur la Pharmacopée d’Augsbourg et l’Annexe qui y a été ajoutée, ou la Pharmacopée réformée d’Augsbourg, où sont fort adroitement enseignées, avec une méthode authentique et très précise, les préparations des médicaments simples et composés, et en outre exposées les erreurs des Anciens ; de sorte que les facultés des médicaments simples ayant été conservée et exaltées, le médecin dispose d’instruments bien mieux adaptés, qui lui permettent d’écarter vite, sûrement et heureusement les maladies qui infestent le corps humain. Aujourd’hui publiée pour la première fois, par les soins et l’étude de Johann Zwelfer, docteur en médecine natif du Palatinat. {a} Avec privilège de Sa Majesté sacrée l’Empereur]. {b}


  1. Natif du Palatinat, Johann Zwelfer (1618-1668) s’était d’abord exclusivement consacré pendant 16 ans à la pharmacie, puis avait étudié la médecine et reçu le bonnet doctoral à Padoue. Installé à Vienne (Autriche), il y exerça jusqu’à sa mort.

  2. Sans lieu, aux dépens de l’auteur, 1652, in‑4o de 467 pages ; v. note [48] de la Leçon de Guy Patin sur le laudanum et l’opium, pour la réédition de 1657.

Il existe de nombreuses éditions de la Pharmacopoeia Augustana [Pharmacopée d’Augsbourg (Augusta Vindelicorum)]. La première a paru dans les années 1560, sans lieu ni date, ni nom d’imprimeur (in‑4o de 261 pages) :

Enchiridion, sive ut vulgo vocant dispensatorium compositorum medicamentorum, pro Reipub. Augsburgensis Pharmacopœis. Ex quibus ea quæ asterisco signantur, semper in prompti parata esse debent.

[Manuel ou, comme on dit vulgairement, Dispensaire des médicaments composés, pour les pharmaciens de la République d’Augsbourg. Parmi lesquels ceux qui sont marqués d’un astérisque doivent toujours être disponibles].

Avant celle de Zwelfer, la plus récente, Hippocratica et Hermetica Mantissa locupletata [enrichie d’un supplément hippocratique et hermétique], avait été imprimée à Augsbourg, Andreas Apergerus, 1640, in‑4o de 350 pages.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 9 mai 1653, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0312&cln=2

(Consulté le 16/04/2024)

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