À Johann Caspar I Bauhin, le 1er octobre 1641, note 2.
Note [2]

« Dans le cours de nos études médicales, les actes ne se succèdent pas sans interruption, mais seulement jusqu’au grade de licencié ; {a} quoi qu’il en soit, il m’est facile de vous envoyer < nos statuts > quand il vous plaira. Si aucun de vos imprimeurs ne recueille plus les thèses de votre Université, comme Genath avait coutume de faire, il est malheureusement à craindre que, par négligence, les meilleures d’entre elles ne se perdent. J’avoue être fort redevable à votre < collègue > Platter, pour m’avoir très généreusement envoyé, il y a quelques années, les thèses de médecine qu’on a disputées dans votre Faculté ; et je voudrais fort qu’on m’achetât toutes celles qu’on a publiées depuis lors, ou qui le seront dorénavant. » {b}


  1. V. note [4], lettre 1, pour le grade de licencié de médecine, qui seul conférait le droit d’exercer, et s’obtenait à Paris après la soutenance des deux thèses quodlibétaires et d’une cardinale, durant les deux années suivant l’admission à l’examen du baccalauréat. Elles étaient les seuls actes imprimés de tout le cursus médical parisien.

  2. Johann Caspar i Bauhin rechignait sans doute à se donner la peine de recueillir les thèses bâloises que Guy Patin désirait avidement. En l’absence de journaux médicaux, les disputations académiques imprimées étaient le seul véhicule de l’actualité immédiate des idées. Toutefois, elles étaient soumises au contrôle professoral, et leur contenu était souvent rabâché et rarement innovant ; les progrès scientifiques qui ont fait date sont tous parus dans des livres.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Caspar I Bauhin, le 1er octobre 1641, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1024&cln=2

(Consulté le 19/04/2024)

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