À Charles Spon, le 24 mars 1648, note 21.
Note [21]

Louis i de Serres avait traduit en 1626 la Pharmacia Renodæi [Pharmacie de Jean de Renou] (v. notes [16], lettre 15 et [37], lettre 104). Guy Patin méprisait les traductions françaises : traduire, sans doute, c’était permettre à tous, et notamment aux chirurgiens qui n’entendaient guère le latin, d’accéder au savoir médical ancien et moderne. Notre savant latiniste était pourtant piètre helléniste et n’aurait sans doute pas su lire les textes de ses vénérés Hippocrate et Galien s’ils n’avaient été traduits en latin.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 24 mars 1648, note 21.

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(Consulté le 19/04/2024)

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