À Charles Spon, le 8 mars 1644, note 22.
Note [22]

« Quoi qu’il en soit ».

Isidore de Carthagène ou de Séville (Isidorus Hispalensis), son évêché, dit aussi l’Espagnol (560 ou 570-636), joignait une très vaste érudition à la connaissance de l’arabe et de l’hébreu. Il a laissé de nombreux ouvrages théologiques, canoniques et encyclopédiques. Dans ses 20 volumes des Étymologies ou des Origines et dans son De rerum Natura [La Nature des choses], il a cité des passages de nombreux textes médicaux anciens, dont les clercs des siècles suivants firent un grand profit. Canonisé en 1598, Isidore a été nommé docteur de l’Église en 1722, il est aussi considéré comme son dernier Père.

V. notes [10], lettre latine 56, et [42] du Patiniana I‑2, pour le conte qui fait de saint Isidore le véritable auteur de l’œuvre médicale d’Avicenne. Quoi qu’il en soit de ces divagations oiseuses, v. note [11], lettre 11, pour les deux éditions latines complètes des œuvres médicale d’Avicenne, qui faisaient alors autorité (Venise, 1555 et 1564).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 mars 1644, note 22.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0101&cln=22

(Consulté le 24/04/2024)

Licence Creative Commons