À Charles Spon, le 5 février 1658, note 25.
Note [25]

« La troisième génération ne jouit pas de ce qui a été mal acquis » ; dicton latin que Rabelais a mis à sa sauce (Tiers Livre, chapitre i) :

« Car les choses mal acquises mal dépérissent. Et ores qu’il {a} en eût toute sa vie pacifique jouissance, si toutefois l’acquêt dépérit en ses hoirs [héritiers], pareil sera le scandale sus le défunt et sa mémoire en malédiction, comme de conquérant inique. Car vous dictez en proverbe commun : “ Des choses mal acquises le tiers hoir ne jouira. ” »


  1. Bien qu’il.

Fils unique de Bernard de Nogaret de La Valette, duc d’Épernon, encore en vie, le comte Louis-Charles-Gaston de Candale, duc de La Valette en 1649 (v. note [40], lettre 229), qui venait de mourir à Lyon, était le troisième et dernier descendant de la lignée des ducs d’Épernon. Il était petit-fils du duc Jean-Louis de Nogaret de La Valette, duc d’Épernon (1554-1642) qui avait été l’un des derniers mignons de Henri iii (v. note [18] du Borboniana 6 manuscrit). Veuf en 1627, Bernard, duc de La Valette, s’était remarié en 1634 avec Marie de Coislin (morte en 1691).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 février 1658, note 25.

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(Consulté le 26/04/2024)

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