À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 26.
Note [26]

Page 82 (Paris, 1646), livre i, chapitre xxxiii, De Sarcocolla [La Sarcocolle], deux requêtes (§ 2).

  • Ligne 7, ôter ab (inutile et source de contresens) dans une phrase sur le goût, doux ou amer, de la sarcocolle :

    Heic video Plinium deferi ab omnibus : subscribi autem (ab) Diosc. cui sensus.

    [ici, je vois tous les auteurs accabler Pline ; mais son idée a été suivie par Dioscoride]. {a}


    1. V. supra notule {c}, note [10].

    La Sarcocolle est une gomme issue d’un arbre de même nom qui pousse en Perse. Semblable à la manne d’encens (dite des Grecs, v. l’article 1 de Caspar Hofmann dans la note [16], lettre 95) ; « elle est ainsi nommée parce qu’elle soude et fait joindre les chairs, comme la colle forte fait joindre le bois, parce qu’on en fait des emplâtres pour consolider les plaies » (Furetière). V. note [10] de la leçon de Guy Patin sur la manne, pour plus de détails sur son emploi dans le traitement des plaies.

  • Ligne 10, remplacer ab [par] par at [mais] dans :

    Manna enim thuris revera pollen est : ab (at) sarcocolla utplurimum non est pulvis, sed grana exigua…

    [À la vérité, la manne est un pollen ; mais la sarocolle n’est pas qu’une poudre, elle est composée de menus grains…].

La réédition de Francfort (1667, pages 66) a appliqué ces deux corrections.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 26.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1384&cln=26

(Consulté le 28/03/2024)

Licence Creative Commons