À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 28.
Note [28]

Page 86 (Paris, 1646), livre i, chapitre xxxiv (v. supra note [27]), ligne 27 (§ 17), sur le quatrième des cinq défauts de la scammonée, comparée à l’aloès (v. supra note [12]), remplacer secundo loco par suo loco dans :

4. Est, quod eadem acrimonia abradit intestina, et exulcerat reliqua viscera, quod ex crebris punctionibus innotescit. Heic damus partim ea, quæ lubricant, et lentore suo obstant, ut secundo (suo) loco dictum est : partim adstringentia, tum vid. cum iam incipit agere.

[Le quatrième est que, par la même âcreté, elle érode les intestins et ulcère les autres viscères, ce qui se manifeste par de nombreuses perforations ; contre cela, nous donnons tantôt des remèdes qui lubrifient et dont la viscosité est protectrice, comme il a été dit au deuxième article {a} (en son propre lieu), tantôt des astringents, mais ce, bien entendu, après que la scammonée a commencé d’agir].


  1. La correction de Guy Patin était maladroite car Caspar Hofmann avait bien dit comment pallier cet inconvénient de la scammonée au deuxième article du même § 17 :

    Est quod serositate sua, ut Intt. loquuntur, inflammat et viscera et humores ; præsertim ubi viscera sunt calidiora, non sine calidis obstructionibus, et humores putridi. Huic malo obviam it, decoctioni quidem addens refrigenrentia, mucil. psyllii, decoctum et pulpam prunorum, succum ros. viol. etc. ante autem decoctionem involvens epicerasticis, oleo ros. viol. succo Cydon. necnon adstrigentibus, ut sumach, aliis.

    [C’est que, par sa propre sérosité, {i} comme disent les interprètes, {ii} elle enflamme et les viscères et les humeurs ; surtout quand les viscères sont fort échauffés, et ce non sans obstructions chaudes si, en outre, les humeurs sont putréfiées. On pallie ce mal en ajoutant une décoction réfrigérante, comme mucilage de psyllium, pulpe et décoction de pruneaux, suc de rose, de violette, etc., mais en la faisant précéder d’une décoction de fenugrec, d’huile de rose, de jus de coing, ainsi que d’autres astringents, comme le sumac].

    1. Capacité à drainer les liquides.

    2. Les traducteurs de Trallianus, Alexandre de Tralles (v. notule {d}, note [1], lettre 449).

La réédition de Francfort (1667, pages 70) a appliqué cette correction discutable.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 28.

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(Consulté le 24/04/2024)

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