À Charles Spon, le 14 mai 1649, note 29.
Note [29]

Tripot : « lieu propre pour jouer à la courte paume [v. note [6], lettre 121]. Ce mot vient à tripudiis, parce que les danseurs de corde, sauteurs, comédiens et baladins ont coutume de louer des jeux de paume pour faire leurs danses, leurs sauts [tripudia en latin] et leurs représentations, comme ayant besoin de grandes salles et lieux élevés pour y dresser leurs cordes et leurs machines : ce qui les a fait appeler tripots par leur nouvel usage » (Furetière).

Scarron (Le Roman comique, tome i, chapitre iii) :

« Dans toutes les villes subalternes du royaume, il y a d’ordinaire un tripot où s’assemblent tous les jours les fainéants de la ville, les uns pour jouer, les autres pour regarder ceux qui jouent. »

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 14 mai 1649, note 29.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0176&cln=29

(Consulté le 20/04/2024)

Licence Creative Commons