À Charles Spon, le 16 août 1650, note 3.
Note [3]

Dans ses Mémoires (tome i, pages 112‑113), Pierre Lenet, compagnon d’enfance et homme de confiance de M. le Prince, a pourtant dit grand bien de l’abbé Bourdelot :

« Bourdelot, médecin du prince de Condé et de toute sa Maison, homme de beaucoup d’esprit et de grande considération, était celui, de tout ce qu’il y avait d’hommes à Chantilly, qui avait les sentiments plus fermes et les desseins plus relevés. Il avait écrit au cardinal Antoine Barberin, qu’il avait connu particulièrement à Rome et depuis, en France, vers qui il s’était acquis beaucoup d’estime et de liberté, pour essayer, par ses lettres, de le porter à faire son possible auprès du pape, ennemi du cardinal, {a} pour faire entreprendre à Sa Saineté de demander la liberté des princes à Leurs Majestés. Il maintenait des correspondances avec les amis que sa profession et ses belles-lettres lui avaient acquis à Paris et en divers endroits dedans et dehors le royaume, pour savoir et faire savoir les nouvelles qu’il importait de débiter. Il me parla avec plus de liberté qu’aucun autre et me communiquait avec franchise tout ce qui lui venait dans l’esprit. »


  1. Mazarin.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 août 1650, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0240&cln=3

(Consulté le 20/04/2024)

Licence Creative Commons